It is love-Mon Roman Bit Lit

Voici le premier chapitre de mon roman ! Je vous souhaite une bonne lecture !

Chapitre 1 

Il y a des jours comme ça où tout va mal. Où vous avez juste envie de vous jeter par la fenêtre. Mais finalement 94 % des gens sur cette planète ne le font pas. Parce qu'en réalité on est juste des froussards. On a peur de ce qui nous attendra quand on sautera. Ou ce qui nous arrivera. Après tout si je veux, je peux sauter et me rater, me retrouver handicapée. Devenir un légume, perdre toute mes capacités mentales. Oui ce serai le rêve... Ca me donne vraiment envie. Avec la chance que j'aie je, parie que je finirai comme ça . Mais assez parler de mort sinon je crois que je prendrai le risque de me jeter par la fenêtre.

Oh ! Je crois qu'il faut que je me présente. Je m'appelle Casey Thompson, j'ai 21 ans et ma vie est un enfer depuis que je suis venue sur cette terre complètement pourrie. Oh là vous devez penser que j'ai une mère qui me battait étant enfant, un père absent ou le contraire. Et bien non j'ai une famille absolument parfaite. Une mère aimante et joyeuse en toute circonstances, un père aussi aimant que sa conjointe et qui aime faire des blagues... qui ne font pas rire, une sœur qui étudie à Harvard avec qui je m'entend à merveille. Oui là vous vous dites que j'en ai de la chance, que j'ai tout ce dont rêveraient les enfants qui n'ont pas ma chance. Et bien si on oublie que j'ai un travail de barmaid qui ne me plaît pas et qu'à la base je devais faire journaliste culturelle, que ma vie privée est inexistante et que, oh bien sûr je n'ai aucune amie à qui confier mes problèmes, Oui je pourrais dire que j'ai tout pour être heureuse.

Le problème c'est que chaque jour tout est là pour me rappeler que j'ai une vie de merde ! Alors si vous lisez ci-dessus les mots où on a vraiment envie de se jeter par la fenêtre et bien moi c'est tous les jours, dès que je me lève j'ai envie de me diriger vers ma grande baie vitrée et de me balancer dans le vide et m'écraser comme un crêpe sur le sol, baignant dans mon sang . Ouais j'en ai envie tous les jours que Dieu fait (s’il y en un parce que je commence à douter ) . Bon assez discuté, je dois maintenant aller travailler . Ô joie !




Je saisi ma veste puis me dirige vers ma voiture toute dégarnie. Une Renault Turbo 25 Diesel. Elle était belle avant, vraiment belle, maintenant on dirait plutôt un vieux pot pourri (oui j'aime ce mot et alors tout est pourri ici !) .

Après 10 minutes de route j'arrive enfin devant le bar-restaurant.

Je dépose ma veste et mon sac à l'arrière de la salle puis rejoint ma collègue, Sally une blonde maquillée comme une voiture volée, habillée d'un corset tellement serré que sa poitrine 95 C menace de sortir du vêtement.

Je n'ai jamais été très proche de cette fille mais pour faire l'effort, encore et toujours d'instaurer une bonne ambiance, je lui fais de temps en temps la causette .

-Bonjour Sally ! Bon matin !

Elle me regarde en entortillant une mèche rouge autour de son index et en faisant claquer sa bulle de chewing-gum.

Bon. Elle est dans ses jours blasés et muets ! Cool ça m'évitera de devoir parler comme si tout allait bien et que la vie était belle !

Bon commençons maintenant le travail !

Je lave tout d'abord le bar, mets en marche la machine à café, prend les commandes des clients, prépare les cocktails... C'est p-a-s-s-i-o-n-n-a-n-t !

Je vous assure, surtout quand vous vous tapez des clients qui se sont levés du pied gauche et qui vous envoient paitre s’il y a un pépin dans leur jus d'orange frais ! Oh les pauvres ! Dois-je verser une larme pour eux ?

Mais pour moi c'est une routine donc je ne fais plus tellement attention. C'est- à- dire que je ne les chasse plus à coup de balai !

Une voix de stentor m'interrompt dans mes pensées si joyeuses.

Oh tiens donc ! Voici mon patron, Garry ! Je ne vous ai pas parlé de lui n'est- ce pas . Et bien en gros... c'est un pervers. Depuis un an que je suis ici, il est toujours à essayer de m'embrasser, me peloter les seins, me pincer les fesses. Tout à fait charmant !

Je m'avance vers lui tout en respectant une certaine limite entre nos deux corps .

-Oui, Garry ? Qu'y a t-il ?

Il me lance un regard lubrique en se léchant les lèvres (beurk !) et me répond :

-Je voudrai que tu sois en cuisine ce soir ! J'ai admiré tes talents,- il me re-déshabille du regard-, et je sais que, vu l'invité que nous avons, tu vas cuisiner comme un chef ! Allez retourne au boulot, achève t-il en me mettant une tape sur les fesses.

Je sers les dents pour me retenir de le remettre à sa place (comme tous les jours) et me remet à ma tâche qui est : balayer !
Je sens que cette journée va être très très longue …

Voici le Chapitre 2 ! Bonne Lecture ! 

Chapitre 2


À 19 heures je rentrais chez moi pour pouvoir me changer et me préparer à la longue soirée qui m'attendais. Garry voulait se faire de la pub et avait donc invité l'un des plus gros partis de la ville. Toutes les boites de nuit de la ville de New York lui appartenaient, vous voyez donc le genre d'homme que ça peut être. Gros macho, méga friqué !

Mais je ne m'en inquiétais pas plus que cela, je serai en cuisine et ne l'apercevrai pas de la soirée... Du moins je l'espérais.

J'enfilais donc un t-shirt noir à col rond, un jean slim avec des escarpins noirs. Je m'observais dans mon miroir, mes yeux verts soulignés de khôl, ma chevelure rousse attachée en un chignon lâche. J'avais l'air banale. Horriblement banale. Ce n'est pas comme ça que j'allais me dénicher un homme !

Mais l'heure n'était pas à tergiverser sur ma vie sentimentale inexistante.

Je retournais donc au bar-restaurant. Et allez ! Directement dans les cuisines.

J'enfilais un tablier blanc et attendais l'arrivée des clients qui n'arriveraient que vers 20 heures, il me restait donc largement le temps de préparer ce qu'il me fallait pour la cuisine.

Je devais tout d'abord préparer la pâte à crêpes, la pâte des gâteaux qui seraient servis, les divers glaçages et aussi répartir les tâches de ceux qui travaillaient avec moi en cuisine, bref, il y avait du boulot ! Et je n'en étais pas ravie !

Bon j'aimais bien cuisiner, je ne le cachais pas, mais que les desserts ! Ça, c'était ma spécialité ! Je m'amusais souvent à préparer des milliers de gâteaux aux fêtes de ma mère et même quand il n'y avait aucune occasion. Ça me prenait comme ça et j'aimais faire divers mélanges pour en faire quelque chose de délicieux et magnifique ! La présentation j'aimais aussi ! Et aujourd'hui j'avais envie de faire un gâteau nappé de glaçage à la fleur de lait où trônerait une fraise bien rouge et parsemée de petite meringue ainsi que plusieurs petits gâteaux aux glaçages multiples. Olala ! Mes mains me démangeaient, je filais vite prendre un saladier et préparer ma pâte. Je donnais les ordres à ceux qui préparait les entrées et plats et me mettait moi-même au travail !



À des milliers de kilomètres du restaurant, un homme vêtu d'un costume noir était en pleine conversation téléphonique.

-Tu exécuteras mes ordres un point c'est tout ! Je te rejoindrai plus tard là-bas ! Ne fais pas le con sinon tu connaîtras la sentence que tu mérites ! Si je vais dans cette ville, précisément, c'est parce qu'il y a quelque chose qui m'intéresse depuis fort longtemps. Le plus beau joyau que tu n'auras jamais vu de toute ta longue et misérable existence.

Il sourit de toutes ses dents et raccrocha au nez de son interlocuteur.

-Oh oui ma douce ! Bientôt très bientôt, je t'aurai …
.
Bon la soirée ne se passait pas si mal ! J'avais préparé consciencieusement les commandes de chaque client ! Sally et les autres serveurs les avaient apportées sans incident ! Oui tout allait parfaitement bien ! Non réellement tout se passait bien. Et j'en étais soulagée ! Le client spécial de Garry était arrivé et avait été emmené au deuxième étage avec ses confrères …

Il était maintenant minuit passé et les clients sont maintenant partis depuis une heure. Il est minuit et le client de Garry dont je ne connais pas le nom est toujours en haut d'après Sally .

Je dis à tous ceux dans la cuisine de rentrer chez eux, ils m'avaient tous bien aidé alors ils méritaient bien un peu de repos. Oui j'ai un cœur malgré ma vie merdique une once de sympathie était restée en moi et je ne suis pas insensible.

Je rangeais donc tous les aliments, lavaient les plats. Une fois tout cela fini je sortis par la porte de derrière pour sortir les ordures.

Je jetais les sacs dans les conteneurs et allais rentrer quand j'entendis une sorte grognement. Je me stoppais net. Et regarde autour de moi. Rien. Est-ce que j'avais rêvé ? Je continuais ma route mais le grognement se fit encore entendre. Je me dirigeais vers le fond de la rue délabrée quand tout d'un coup un énorme chien (loup ?) apparut devant moi. Est-ce que c'était possible qu'il puisse être sur ses deux pattes arrière et est-ce que c'était normal qu'il soit si gros ? Non je dois rêver. Oui c'est sûrement un rêve dont je vais me réveiller très vite. J'ai dû m'endormir avant d'aller au travail. Oui c'est sûrement ça !

Le chien-loup se met soudain à quatre pattes et commence à courir vers moi.

Quant à moi, j'étais comme pétrifiée, je ne pouvais pas bouger. J'avais peur, j'avais horriblement peur ! Mais mes jambes ne m'écoutaient plus elles étaient flageolantes et j'étais sûre que si j'essayais de faire un pas je tomberais et ce monstre me boufferait toute crue !

-Écoute, espèce de gros toutou, on va se calmer. Je ne sais pas trop ce que tu fais ici mais tu vas retourner d'où tu viens ! Non mais voilà que je parle à un truc qui n'existe pas.




Je suis folle, complètement folle, je marmonne dans ma barbe.




La bête c'était soudainement remis sur ses deux pattes arrière et me fixait d'un regard vide mais une lueur de folie y briller, de la bave coulait de ses babines retroussées et dès que le liquide tombe sur le sol celui-ci brûle le goudron, comme de l'acide. Il m'effrayait avec son pelage tout noir et ses griffes toutes sorties tellement longues que j'étais sûre qu'elles me couperaient la tête d'un seul coup .




Il leva alors une patte et fonça vers moi. Je fermais les yeux très fort. Et quand enfin je crois mon heure arrivée j'entendis un sifflement à mon oreille. J'osais ouvrir un œil et vis une dague argenté fichée en pleins dans son œil.




-Sale bête ! Tu oses t'attaquer à une jeune femme sans défense ! Décidément vous êtes tombés bien bas …, dit une voix magnifiquement grave. Elle me fit frissonner de plaisir. J'arrivais encore à apprécier ce que j'entendais alors qu’un gros loup avait essayé de me tuer.

Tu es folle, tu es folle, tu es folle ,je me répétais dans ma tête comme une litanie.


L'homme passa à une vitesse hallucinante devant moi, sauta sur la bête récupéra son sabre et le planta violemment dans le cœur de la bête. Une odeur nauséabonde s'échappe soudain du corps qui tombe lourdement sur le sol goudronneux.

Ça y était, je ne tenais plus , mes jambes allaient lâcher et je regardais avec des yeux écarquillés le corps se transformer en homme et ne devenir plus qu'un squelette.


Je ne m'étais jamais évanouie de ma vie mais je pensais que cette soirée inaugurerait la première fois ! Je tournais doucement ma tête vers l'homme qui m'a...sauvée ? En fait je ne sais pas si cet homme avait tué cette chose pour pouvoir après s'occuper de mon cas. Je ne pouvais pas m'enfuir car un pas me ferait m'écraser contre le sol ! J'étais effrayée et en même temps fascinée. Je ne savais pas pourquoi.

L'homme avait des cheveux aussi noire que l'eben attaché en catogan, une épaisse mèche blanche lui tombé sur le visage mais ses yeux était vraiment magnifique. Un mélange d'or de vert et de bleu brillait dans ses yeux. C'était fascinant.

Il me regardait, d'ailleurs, avec un regard tendre et une lueur de désir brillait dans ses yeux. J'avais l'impression de fondre sous ce regard brûlant.


Il s'avança alors vers moi et instinctivement j'essayais de me reculer mais je manquais de tomber à cause du tremblement de mes jambes mais l'inconnu me rattrapa bien vite et me plaqua contre son torse musclé. Je respirais son odeur d'eau de Cologne et celle plus douce de sa peau. J'avais envie de rester contre lui pour l'éternité. Je manquais de fermer les yeux et de me laisser aller contre lui mais me ressaisis bien vite et mit un peu d'espace entre nous.

-Euh... Je... Merci. , balbutiais-je en baissant les yeux . Pourquoi étais-je comme ça avec cet homme ? D'habitude j'ai bien plus de mordant. Allez ressaisis-toi Casey !

Je relevais la tête et plongeais mon regard dans ses yeux dorés.

-Hum ! Juste une petite question … C'était quoi ça ?!, criais-je en désignant le squelette au fond de la rue.

Il me fixa puis finit par répondre :

-Suivez-moi et peut-être que je vous expliquerais, dit-il avec un sourire hyper sexy. Il se fout de moi lui ? Non mais il croit vraiment que même s'il m'a sauvé d'un énorme loup, je vais le suivre sans rien dire. On n’est pas dans ton royaume, beau gosse.

-Vous allez m'expliquer ça maintenant et surtout ici.

-Très bien si vous voulez que l'on nous découvre près de ce squelette entrain de parler tranquillement comme si tout était normal, c'est votre choix.

Ah merde. J'avais pas pensé à ça.

Je m'assurais que mes jambes étaient en état de marche en faisant quelques pas et lui fait signe de me suivre à l'intérieur des cuisines.

J'attendis qu'il entre pour fermer la porte qui donnait sur le restaurant.

Je me retournais vers lui et lui fit signe de commencer son explication.

Il s'appuya, les mains dans les poches de son costume noir, contre un plan de travail.

-Pour commencer je m'appelle Logan Sparks. Je suis un chasseur de Lycans.


Je le regarde quelques minutes silencieusement et demande en essayant de garder mon calme :

-Un chasseur de Lycans? Oh je vois ! C'est un vidéo gag ? Une caméra cachée ou un truc du genre ?

Il secoua la tête et me répond :

-Non ce n'est pas une blague. Je suis sérieux. Depuis des millénaires, les lycans existent et nous sommes nés pour les tuer, nous, chasseurs. Un monde, que tu as oublié existe, en dehors de celui-ci .

-Euh attendez, on rembobine. Que j'ai oublié ? Comment ça ? Je ne vois pas de quoi vous voulez parler ! J'ai à peine 21 ans alors je me souviendrai si je vous avais rencontré ou si j'avais rencontré la chose qui m'a attaquée mais vous voyez, je n'ai aucun souvenir, ni de vous, ni de cette bête. Vous devez faire erreur !

Je m'apprêtais à sortir quand soudainement je me retrouvais plaquée contre la porte de sortie. Logan me murmura à l'oreille:

-Écoute-moi. Cela fait plus de trois siècles que je te cherche. Et je t'ai enfin retrouvée alors...fais-moi confiance.

Je tremblais et pas que de peur, sa proximité provoquait en moi un émoi certain. Du désir. Mais ses propos sont, pour moi, incohérents.

Je hochais la tête pour lui faire comprendre, que j'avais compris et il se poussa.

-Expliquez-moi alors ! Je veux savoir pourquoi j'ai perdu la mémoire.

Je ne croyais pas vraiment à son histoire mais je voulais une preuve de ce qu'il avançait

Il s'avança alors vers moi, prit mon visage entre ses deux mains. Oh mon Dieu ! Allait-il m'embrasser ? Et plongea ses beaux yeux dans les miens ce fut alors une explosion d'émotions puis le trou noir ...

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